Une fleur de lys retrouve sa place à Brouage
Pose d'une nouvelle fleur de lys sur l’échauguette du bastion d’Hiers à Brouage. Un geste symbolique qui marque une étape importante dans la restauration des remparts de la citadelle.
Restaurer un site historique majeur
Un engagement de longue date
Historiquement engagé aux côtés de Marennes-Hiers-Brouage, le Département poursuit la restauration de la citadelle de Brouage, classée parmi les sites majeurs du territoire. Entre 2022 et 2026, 9 millions d’euros – cofinancés par l’État et la Région – sont mobilisés pour sauvegarder ses remparts, fragilisés par le temps.
Des zones jamais restaurées
Après la rénovation de la Halle aux Vivres, de la tonnellerie, de la poudrière ou encore de l’église, les travaux actuels portent sur 2 secteurs essentiels : le bastion d’Hiers, entrée sud de la place forte, et la courtine de la mer. Ces zones, encore jamais restaurées jusque-là, présentent des pierres déchaussées et des ferraillages oxydés.
Un chantier sous surveillance
Archéologie et biodiversité
Le chantier s’inscrit dans un site Natura 2000, nécessitant un suivi archéologique rigoureux et une attention particulière à la biodiversité présente, notamment les rapaces, reptiles et amphibiens.
Les échauguettes, témoins du passé royal
Un symbole visible depuis la mer
Les échauguettes – 19 au total – servaient autrefois de postes de surveillance vers la terre et la mer. Certaines portaient une fleur de lys, emblème de la royauté, visible dès l’entrée du havre : un message clair adressé aux navigateurs, « Terre royale en vue ! ».
Un emblème recréé
L’échauguette du bastion d’Hiers, restaurée par les équipes du Département, avait perdu son emblème. À l’initiative de l’architecte du patrimoine Marie-Pierre Nigues, une nouvelle fleur de lys a été sculptée par les Compagnons tailleurs de pierre de l’entreprise Hory Chauvelin. Son installation vient couronner la rénovation du bastion et redonner à la citadelle l’un de ses marqueurs historiques les plus emblématiques.
