Portrait d'agent

Un agent, une mission

Mélanie De Nale, adjointe au chef de service des ouvrages d'art

Les ponts de la Charente-Maritime n’ont plus beaucoup de secrets pour « l'experte » en maintenance de ces centaines d’ouvrages d’art, présents partout sur le territoire.

Quand elle passe sur un pont, elle pense toujours à ce qu’il y a en dessous… Depuis trois années, Mélanie De Nale est aux petits soins avec toutes les constructions qui «enjambent» chemins, routes, cours d’eau ou encore estuaires dans tout le Département. Chargée d’études puis aujourd’hui adjointe du service des ouvrages d’art pour la partie «maîtrise d’œuvre, études et travaux », celle qui a été conductrice de travaux en entreprise pendant dix années, veille maintenant, avec une équipe de quinze personnes, au bon état des 1 420 ponts et 200 murs de soutènement répertoriés.

Chaque ouvrage d’art départemental fait l’objet d’une visite périodique tous les cinq ans pour en déterminer l’état de santé.

En cas de dégradation constatée, deux cas de figure: soit les travaux nécessaires à la réhabilitation peuvent être menés en interne par la « gestion du patrimoine », l’autre pan du service des ouvrages d’art, soit il convient d’engager une étude pour identifier précisément le projet de réparation,voire de reconstruction à mener.

Veille technique
 

Intégrant des contraintes réglementaires et environnementales strictes, les cahiers des charges d’intervention revêtent également un caractère très technique ;

Les ouvrages d’art sont différents les uns des autres, ne serait-ce que dans leur constitution,
alors nous sommes en veille permanente sur les nouvelles techniques pour optimiser nos travaux de réhabilitation.

La difficulté, elle réside également dans le fait de perturber le moins possible les usagers le temps des travaux. Faisant partie des dossiers majeurs à échéance 2023, la création d’une piste cyclable bidirectionnelle sur le viaduc de l’estuaire de la Charente à Rochefort en sera la parfaite illustration, qui donnera une dimension «durable » au pont en y favorisant les déplacements doux. Pour Mélanie et le service des ouvrages d’art, cela constituera un nouveau «défi » professionnel et une nouvelle manière de prouver leur expertise en la matière.