Interview de Sylvie Marcilly, spéciale mi-mandat
Présidente de la Charente-Maritime depuis 2021, Sylvie Marcilly revient sur les quatre premières années de son mandat. Interview aux airs de premier bilan qui donne également la trajectoire de sa politique pour le Département.
Pourquoi ce bilan à mi-mandat ?
Tout d'abord pour remercier les Charentais Maritimes de nous avoir fait confiance en 2021.
Souvenons-nous, nous étions encore dans la crise sanitaire. Face à cette épreuve terrible, le Département est apparu au grand jour comme un rempart précieux et ce qu’il a toujours été: un pilier incontournable de la République. On a redécouvert à ce moment-là son importance et son rôle crucial dans l’équilibre de notre société, notamment auprès des plus fragiles. Cinq ans après cet épisode historique, qui nous a vu agir au plus près d’eux, c’est le bon moment pour nous adresser directement aux Charentais-Maritimes et leur rappeler le chemin parcouru à leurs côtés.
Le Département a un rôle crucial dans l'équilibre de notre société.
Justement, quelle a été la feuille de route du Département depuis 2021 ?
J’ai voulu que mon mandat soit axé autour de deux exigences : l’équité et la proximité. C’est une volonté politique mais c’est aussi une pratique, notre pratique. C’est la proximité dans l’action et l’action dans la proximité qui fait la marque de fabrique de cette majorité. Qu’est-ce que ça veut dire? Ça veut dire plus d’actions pour ceux qui en ont le plus besoin et une action au plus près des attentes des Charentais-Maritimes et des territoires.
Pouvez-vous donner des exemples ?
Oui, c’est notamment notre Plan Santé, qui incite à l’installation de médecins généralistes dans
les zones prioritaires, plus de 60 en Charente-Maritime. C’est notre contractualisation, sur la période 2022-2026, avec les Communautés de Communes et d'Agglomération, « les Contrats de proximité », pour soutenir les projets essentiels à la vie des habitants. C’est notre nouvelle politique d’aide aux communes, en 2024, qui nous permet d’intervenir encore plus finement auprès d’elles. C’est répondre à l’urgence sociale, notamment en faveur de l’enfance, pour laquelle les besoins sont importants, en augmentant de 15 millions d’euros, pour 2025, le budget dédié.
Sens de l’équité, de la proximité et aussi du collectif. Tous les membres de votre majorité présentent également leur bilan dans ce magazine. Pourquoi est-ce aussi nécessaire ?
Tous les élus de la majorité départementale sont investis à 100 % dans leur délégation et dans leur mission. Ce sont des conseillers de terrain reconnus, au contact permanent des élus locaux et des administrés et qui incarnent la diversité de notre département: la ruralité, le littoral, les îles. Ce sont eux qui pilotent et tiennent les objectifs que nous nous sommes fixés. Il est donc essentiel qu’ils expliquent ce qu’ils font au quotidien, et comment nous y parvenons.
Tous les élus de la majorité départementale sont investis à 100 % dans leur délégation.
On parle beaucoup en ce moment des contraintes budgétaires qui pèsent sur les collectivités. Comment le Département de la Charente-Maritime fait-il face à ces contraintes ?
La situation est compliquée pour toutes les collectivités. Avec le ralentissement de l’économie, le Département doit boucler son budget avec moins de recettes, alors que l’État nous impose de nouvelles dépenses sociales, tout en demandant aux Départements et aux Communes de contribuer au remboursement de la dette du pays… Participer à l’effort de la dette, d’accord, mais pas de manière disproportionnée. Nous avons donc combattu pour limiter ces ponctions, le Gouvernement nous a entendus et a fini par faire marche arrière. Et grâce à notre bonne gestion rigoureuse des finances du Département, nous avons pu bâtir un budget 2025 solide et solidaire, qui profitera à tous les Charentais-Maritimes.
Quelles sont les grandes orientations que vous souhaitez donner justement à la suite de votre mandat ?
Faire de la politique, c’est agir pour le quotidien, mais aussi préparer l’avenir. Nous tenons le cap de nos engagements. Nous ne sacrifions aucune politique qui fait notre utilité auprès des Charentais-Maritimes. La jeunesse, l’engagement dans la transition énergétique, l’eau, les collèges, tous ces sujets, et bien d’autres, sont et restent les priorités du mandat.
Avec nous, c’est donc clair : ce que nous disons, nous le faisons.
Avec des marqueurs forts comme le sauvetage du fort Boyard et le contournement de Marans ?
Oui, ces deux projets sont dans l’ADN du Département. Un Département qui aménage son territoire et qui reste fidèle à son histoire, à son identité. Le fort Boyard, c’est notre symbole, un des plus marquants de la France dans le monde. Il est inconcevable que nous le laissions sombrer. Avec la majorité, nous sommes au rendez-vous de l’Histoire avec ce projet, qui est celui de tous les Charentais-Maritimes et des amoureux du fort Boyard. Quant au contournement de Marans, cela fait 30 ans que les habitants le réclament. C'est un engagement fort pour l'aménagement de notre territoire. Avec nous, c’est donc clair : ce que nous disons, nous le faisons.
Pour finir, comment définiriez-vous l’action du Département ?
Le Département est le domaine de l’humain par excellence, l’humain au quotidien, l’humain comme horizon. La Charente-Maritime est belle et attractive. Elle offre une qualité de vie à nulle autre pareille. Au Département, nous faisons en sorte que cette chance appartienne à chaque Charentais-Maritime. J’y suis très attachée.
4 ans de projets et d'actions pour les Charentais-Maritimes.
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